Ah, le multivers. Ce terme si galvanisant, promesse de possibilités infinies, qu’il est devenu vulgarisé à outrance, tant il sert désormais de justification à tout scénario improbable – remplaçant de fait le désormais obsolète « Ta gueule, c’est magique ». Son utilisation récente, devenue commune, en voit d’ailleurs la pire des versions, à tel point qu’entendre qu’une nouvelle œuvre s’apprête à traiter du sujet est synonyme de terreurs nocturnes, nos cauchemars s’encombrant de nouvelles apparitions de Tom Holland et de cette horrible comparse qu’il traîne désormais partout, la nostalgie. Mais cessons d’avoir peur. Everything everywhere all at once a non seulement l’ambition d’utiliser le dispositif dans tous les aspects possibles, mais a aussi l’envie de mêler la grandiloquence visuelle à sa portée…pour conter une histoire intimiste et familiale. Antinomique ? Pas tant.
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