Un gros foutoir
Evil Cult est un film bordélique à souhait heureusement que quelques passages sympas émergent évitant ainsi de plonger dans l'ennui. La plupart des scènes d'action sont efficaces mais elles sont...
Par
le 5 sept. 2020
4 j'aime
2
''Evil cult'' – 1993 de Wong Jing, avec Jet Li, est une histoire de maîtres d'armes magiciens s'affrontant pour accaparer deux armes légendaires dont la conjonction apporte la suprématie.
Voltigeant et combattant dans les airs, les personnages portent des maquillages extravagants qui les caractérisent et les identifient dans les mêlées nombreuses. Tout va très vite, les coups pleuvent, tant que l'attention du spectateur en prend un coup.
Tous ces personnages particuliers parlent beaucoup entre deux affrontements, chaque affrontement étant précédé d'une diatribe justificative. Il est essentiellement question d'énergie, et pour la conserver mieux vaut pratiquer l'abstinence, l'érection du matin étant un bon signe en l'occurrence, déclare Mo Kei/Jet Li, si innocent en matière sexuel qu'il confond guerrier et guerrière.
Voici un récit compliqué de malédictions, de trahisons et de vengeances dont l'on ignorera à jamais la conclusion. Ce métrage hongkongais, saturé de stimuli et d'irréalité, est un dépaysement cinématographique réel, une alternative efficace au divertissement occidental, et dont on sort abasourdi. Où suis-je? qu'est-ce ?
Nota : du rire chinois ; le Chinois ne connaît pas l'humour au sens occidental du terme, il use du comique, de la blague, du burlesque ; le rire a mauvaise réputation en Chine, preuve en est que le rire est la marque des personnages mauvais, un rire tonitruant, triomphateur, artificiel qui n'a rien de joyeux. Si le rire est le propre de l'homme, il est le sale du Chinois. Le comique chinois est du reste volontiers scabreux.
Créée
le 22 août 2025
Critique lue 4 fois
Evil Cult est un film bordélique à souhait heureusement que quelques passages sympas émergent évitant ainsi de plonger dans l'ennui. La plupart des scènes d'action sont efficaces mais elles sont...
Par
le 5 sept. 2020
4 j'aime
2
Wong Jing… un nom qui fait rêver. Que l’on apprécie les films du bonhomme ou non, on ne peut pas nier son flair. Plus opportuniste que créatif, l’homme s’engouffre dans les modes et les exploitent...
Par
le 13 mai 2020
2 j'aime
Si le cinéma commercial chinois reflète la diversité culturelle de son immense territoire (films avec des gens qui se tapent en utilisant le kung fu, films avec des gens qui se tapent en utilisant le...
Par
le 16 août 2016
2 j'aime
''Céline et Julie vont en bateau'' – 1974 de Rivette est une déroute maquillée en liberté.Amateurisme de la mise en scène, du jeu des actrices, du scénario qui ressemble à une pochade d'étudiants –...
Par
le 12 juin 2025
1 j'aime
''Deshonored Lady'' – 1947 de Robert Stevenson avec Hedy Lamarr, dans un Noir & blanc plutôt bien filmé.L'on regarde ce jeu de fausses apparences avec autant d'intérêt que le ''Laura'' de...
Par
le 6 mai 2025
1 j'aime
''Cry terror!'' est un récit tendu au prétexte d'un attentat à la bombe suivi de kidnapping ; avec Inger Stevens en beauté hitchockienne à la sage coiffure blonde – épouse et mère crédible dans ses...
Par
le 7 avr. 2025
1 j'aime