Ce film d'horreur indépendant de Sam Raimi est considéré comme une œuvre fondatrice pour son énergie brute et son inventivité visuelle, malgré les contraintes d'un budget minimal.
Les points forts : La réalisation est caractérisée par un style frénétique et novateur. Utilisation magistrale des plans subjectifs dynamiques (le point de vue de la force démoniaque) et des angles obliques, insufflant une ambiance stressante et anarchique.
Horreur Viscérale : Un engagement total envers le gore extrême et l'horreur physique. Les effets pratiques et artisanaux sont brutaux, conférant au film un aspect crasseux et une intensité qui a marqué le genre.
Atmosphère Implacable : Le huis clos dans la cabane est efficacement exploité pour créer un sentiment d'isolement total et de claustrophobie.
Sam Raimi a sus transformé sa mise en scène par le manquement de moyens en force créative. Le montage rapide et la déformation visuelle traduisent la folie et la possession démoniaque. L'évolution du personnage d'Ash (Bruce Campbell), de simple jeune homme à survivant, est un pilier central de la tension.
Il est reconnu que chaque production cinématographique présente des imperfections. 1er point : En ce qui concerne Evil Dead, les lacunes identifiées résident dans l'hétérogénéité du jeu d'acteur.
La nature artisanale de la production se manifeste par des performances inégales de la part des acteurs secondaires.
2e point : Certains effets, notamment le stop-motion, trahissent l'époque et le budget du film, pouvant paraître naïfs aujourd'hui.
3ème point : la narration, qui est simple,
l'accent est mis sur l'escalade de l'horreur au détriment de la complexité scénaristique ou du développement psychologique des personnages.
Conclusion : Le film est un classique incontournable et puissant, dont l'audace technique et le courage de son gore priment sur les faiblesses dues à la jeunesse de l'équipe et à l'absence de moyens.
Ce film est à voir et à revoir.