Les Amours Diaboliques.

Résumé : Il y a vingt ans, Johnny et Patricia ont massacré douze personnes dans l’hôpital local. Johnny est exécuté sur la chaise électrique mais Patricia, trop jeune est relâchée et vit recluse avec sa mère. Frank Bannister à lui aussi vécu un drame dans un accident de voiture, son épouse meurt à ses côtés. Doté de pouvoirs, Frank se consacre à la chasse aux esprits avec l’aide de trois fantômes. Le shérif a d’autres problèmes car en quelques semaines, 23 personnes ont brutalement péri sans symptôme.

Histoire : Tout commence avec le producteur Robert Zemeckis qui découvre un scénario pour la série Les contes de la crypte, écrit par Peter Jackson et sa femme. Zemeckis décide d'en faire un film, mais en plein tournage, il choisit de laisser la réalisation à Peter Jackson. Fidèle à son style, Peter Jackson intègre des gens de l'équipe comme lors du procès en noir et blanc, ou lors des premières victimes, puis des références à ses films. Pour les effets, la société de Peter Jackson passe de 1 à 35 ordinateurs avec un budget de 30m$. Peter Jackson sera beaucoup censuré, alors désespéré il décide d'ajouter des scènes encore plus violentes. Il existe une version longue director's cut avec 14 minutes supplémentaires et le film ne remporte qu'un Award pour les effets sur les 14 nominations dont aux Saturn Award, pour le meilleur film d'horreur, meilleur acteur, meilleur réalisateur, meilleur maquillage, meilleure musique, meilleur scénario, et meilleur second rôle pour l'incroyable Jeffrey Combs.

Équipe : Passé inaperçu, le film est écrit, coproduit, et réalisé par Peter Jackson, connu pour la trilogie du seigneur de l'anneau. Coécriture de Fran Walsh et Robert Zemeckis comme producteur et Danny Elfman compose les musiques. Côté casting, Michael J.Fox connu pour Retour vers le futur, Trini Alverado, Dee Wallace et surtout Jeffrey Combs.

Avis : Bien que les fantômes fassent partie de l'histoire du cinéma, ils sont rares à l'écran, mais grâce aux effets de fantômes, ce film est une véritable réussite. L'histoire, les émotions, la violence, la réalisation et les personnages sont géniaux. Le récit réussit à mélanger les styles, fantastiques, en conservant la marque de fabrique de Robert Zemeckis pour créer un chef-d’œuvre efficace et divertissant.

Critique : L'aventure démarre avec une ambiance baroque sur le logo de l'éditeur dans une mise en route efficace lors d'une dispute théâtrale. Les effets arrivent dans un rythme violent, qui ramène une atmosphère paranormale avec des fantômes. Le générique poursuit l'intrigue avec des décors magnifiques qui laissent les dialogues arriver dans une histoire de tueur en série à la mise en scène élégante. Le long générique laisse le personnage principal apparaître avec une scène 2nd degré au cimetière, puis dans la voiture qui démarre l'action. On reconnaît le style de production dans un enchaînement de personnages, qui fait un lien au début de manière étrange. Des flashbacks viennent libérer des révélations sur la mystérieuse affaire, pour augmenter l’intérêt de l'intrigue qui devient captivante.

L'action se déchaîne en multipliant les directions qui se regroupent dans une mise en scène innovante sur des enchaînements merveilleux, pour aller au cœur du sujet avec des fantômes géniaux. Les personnages se rencontrent en conservant le 2nd degré d'une comédie avec le numéro imprimé sur le front du mari. Le concept délirant se poursuit avec l'apparition de nouveaux fantômes, dans une ambiance incroyable qui opère un virage violent. L'aventure flotte en se reconnectant au début dans une intrigue qui bascule pour rester assez confuse. Le récit abouti aux moments cultes dans le cimetière avec le sergent, car le sujet débute par la découverte des morts qui apparaissent sans symptômes.

Le rythme dynamique déchaîne l'intrigue avec d'autres moments cultes, dans le restaurant et aux toilettes en offrant une intensité spectaculaire. Malgré les ondulations de l'action, à ce stade l'aventure organise une montée en puissance aux idées grandioses, comme l'arrivée de l'agent du Fbi. Les explications déferlent dans une atmosphère délirante, en rendant l'histoire redoutable. Les éléments envoûtants génèrent des actions inattendues pour permettre à l'ensemble d'être passionnant dans un style unique, qui augmente l’intérêt de manière interminable. L'acteur principal montre sa maladie avec une émotion implacable «pourquoi tremblez-vous.» pour s'approcher du dénouement, dans un univers inquiétant, troublant et captivant. Le final se déploie de rebondissements en rebondissements pour conclure l'aventure en apothéose, là où tout a commencé.

> https://youtu.be/1xFsHF8ZF2Y?si=5Oo_OevPEdKVIfFI