Cahier des charges : Check

Ce Fast & Furious, je l'attendais de longue date avec une grande envie, et j'ai tellement eu envie de garder la surprise jusqu'au bout que je n'avais presque pas vu la bande annonce.
Sinon, ce film, que dire ? Ce n'est pas un grand film, c'est un film d'action pour le grand public, mais et alors ? Les Fast & Furious ont un cahier des charges, et cet opus le respecte scrupuleusement. Et il en rajoute même, bien que cela fasse des fois trop. Cependant, comme on se doute forcément des énormités qu'il peut y avoir, ça ne choque pas, ou du moins, ça amuse sans gâcher le plaisir du film, du coup.
Mais étant fan de la série depuis tout petit, je n'ai pu regarder ce film que d'un œil critique, mais de MON point de vue critique, à savoir, respecte-t-il la franchise ?
Oui.
Tout colle aux précédents films, et des références sont faites, surtout par rapport au 1, et DIEU MERCI, le croisement entre Tokyo Drift (La belle m*rde...) et le 7 se fait très brièvement. Mon dieu que j'appréhendais ce moment, et tout se passe en douceur et en moments brefs. L'humour est bien propre aux F&F, bien potache, des blagues entre potes, entre frères. Et ça passe super bien.
Pour parler de la meilleure partie du film, à savoir la fin, que dire... Rarement, dans ma vie, je n'ai autant été touché. L'hommage qui est ici porté à Paul Walker est magnifique. Vous vous rappelez sans doute de la course finale de Fast & Furious 1, où la Toyota Supra de Paul Walker se mesure à la Dodge Charger '70 surgonflée de Vin Diesel. Eh bien, ici, dans le 7, ils sont de nouveau côte à côte, en train de rouler, mais tranquillement. La Supra de Paul est blanche, et la Dodge Charger de Vin est devenue une Charger de '68 uniquement faite en aluminium, pas de peinture. Et tranquillement, on voit la Supra blanche de Paul qui prends un embranchement de la route pour quitter Vin.
J'ai trouvé cet hommage très touchant, et j'espère que tous l'ont compris. (Et pas de spoil là, ça fait pas partie de l'histoire)