Le scénario, peu étoffé d'ailleurs, appartient incontestablement au registre du film noir. Mais sa tonalité l'est nettement moins avec sa nonchalance qui confine presque à de la léthargie, dans sa première partie du moins, et surtout ses accents comiques qui emportent le morceau dans un final riche en péripéties, enfin, avec une bonne dose de burlesque où un Vincent Price magistral n'est pas loin de voler la vedette au grand Bob. Ce dernier est comme souvent assez minimaliste dans son expression y compris face à une Jane Russell qui n'a pas pour seul talent son physique spectaculaire. Pas le meilleur film de John Farrow, en tous cas, même si Richard Fleischer (non crédité) est venu lui prêter main forte.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 20 mai 2017

Critique lue 350 fois

1 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 350 fois

1

D'autres avis sur Fini de rire

Fini de rire
JZD
8

"This place is dangerous, the time right deadly."

Ca commence comme un film noir avec un boss de la mafia de New York (et du New Jersey) caché en Italie cherchant à un homme de sa taille pour en prendre les traits ; ça tombe bien, 1,85 m et 85 kg...

le 8 sept. 2014

14 j'aime

3

Fini de rire
Alligator
6

Critique de Fini de rire par Alligator

Quel drôle de numéro! Oscillant entre comédie loufoque et huis-clos noir, ce film est par moments déconcertant. Le couple Mitchum/Russell joue entre velours et rugosité au jeu du chat et la souris...

le 1 janv. 2013

2 j'aime

Fini de rire
Cinephile-doux
5

Mitchum ! A vos souhaits !

Le scénario, peu étoffé d'ailleurs, appartient incontestablement au registre du film noir. Mais sa tonalité l'est nettement moins avec sa nonchalance qui confine presque à de la léthargie, dans sa...

le 20 mai 2017

1 j'aime

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13