Esquisses d’esquif
L’inondation qui ouvre Flow et met à l’épreuve son protagoniste, un chat condamné à affronter sa peur de l’eau, métaphorise à merveille le dispositif mis en place par Gints Zilbalodis : du passé...
le 31 oct. 2024
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9
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Bonjour.
De très belles images. Sans doute obtenues par un mélange de dessins, d'images de synthèse et peut-être filmées et retravaillées par d'autres procédés. Je n'ai pas les connaissances suffisantes pour les analyser. Beaucoup sont bluffantes, particulièrement la représentation de l'eau dans divers état.
La représentation des animaux ressemble à des photos remaniées, remises en couleur et stylisées.
Dans l'ensemble, leurs mouvements sont crédibles, mais moins réussis que les images de vagues et de reflets.
Le scénario manque d'épaisseur, mais on sent que cette animation muette n'a pas forcément plus d'ambition que de montrer joliment que l'union fait la force. Mais c'est vraiment pour nous faire plaisir. L'auteur, visiblement, se complaît dans la réalisation d'images mobiles, sans penser plus loin, et, en même temps, cette absence de dialogue parlé se transforme très vite en langage visuel et suffisant à convoquer l'émotion du moment. Ce qui, avec le style de l'image, constitue une deuxième réussite.
Bien sûr, comme dans certains tableaux d'art "moderne", on peut regretter la minceur du scénario. Mais on peut aussi admettre qu'un créateur veuille montrer son plaisir à modeler ses créatures sans charger l'aventure d'une histoire qui fasse plus sens que celle-là, qui est tout à fait acceptable et touchante, si l'on veut bien en accepter la liberté à la fois de forme et de fond dans l'optique de produire de l'image pour le plaisir et pour une émotion gagnée et transmise sans un mot.
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il y a 1 jour
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