Aaron Norris persiste a réaliser des bons vieux nanars pour le compte de son frangin, le célèbre Chuck Norris. Après plusieurs films ensemble, dont l’hideux Hellbound (1993), ils retentent leur chance avec un film suintant les morales à deux balles sur l’écologie (la faune et la flore).
Bien évidemment, c’est à Chuck que revient le premier rôle, celui d’un trappeur (du style de Davy Crockett) qui se fait abattre par des braconniers. Fort heureusement pour lui, Dame Nature le fait revenir d’entre les morts et lui donne même le pouvoir de se réincarner en divers animaux, que ce soit en ours, en loup ou encore en aigle (ridicule au plus haut point).
Aidé par une bande de mioches, ils vont tout mettre en œuvre pour barrer la route à de vilains méchants bûcherons qui veulent s’en prendre à la forêt !
Voilà en gros sur quoi repose Forest Warrior (1996), avec un Chuck Norris en protecteur de la nature. Scénario absent et dialogues grotesques, on retrouve ici un Chuck Norris au top de sa forme (c’est à dire, égale à lui-même, le visage figé et ses habituels coups de pieds), rien de bien novateur, un film de préférence à réserver aux aficionados et aux enfants ! A noter aussi, la participation de Rebecca Norris (en qualité de productrice associée).
(critique rédigée en 2009)
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