Spoiler: ça pue du cul.

• Il y a d’abord la traditionnelle scène dans le restau asiatique où tout le personnel a une mitraillette planquée sous le tablier, parce que chintok= membre d’une triade (c'est connu). Comme dans un Steven Seagal cuvée 1985. Le gentil y cherche la drogue, alors il fait comme dans Tango et Cash, quand Stallone tire dans le bas du camion citerne. Ici, tu remplaces le camion par un plafond. Ça c’est fait.


• Tiens, une scène dans une banlieue parisienne, porteuse d’un réalisme étouffant (haha le petit de 8 ans à casquette, il tient un gros calibre, c’est rigolo !) -_-


• Un hommage à la femme, comme dans toutes les Bessoneries. La gonzesse du héros est une bonasse qui lui cuisine des bons petits plats, deux secondes viennent de s’écouler, elle est déjà à poil. Tout va bien.


• La pire scène qu’il m’ait été donné de voir. Le gentil rentre chez lui, (rappel : il a un métier dangereux), il monte doucement les escaliers, ambiance je vais retrouver ma femme morte chez moi dans deux secondes. Des traces rouges sur le palier… (aparté : une fille qui regarde le film avec moi pense dire en rigolant « c’est du jus de tomate », je souris). Il traverse l’appartement, se retrouve sur le balcon… et tombe sur la fille tout sourire qui lui a préparé une table de rois et qui s’excuse d’avoir renversé (sur le palier !) ce qui était vraiment de la sauce tomate. J’ai voulu prendre ma tête entre mes mains, mais il y avait du monde autour de moi.


• Travolta cabotine à mort, on a honte pour sa famille.


• Le héros est joué par un type dont je ne veux même pas connaitre le nom ni un bout de filmographie. Jamais.


• Y a une Audi qui roule vite.


• Y a Mélissa Mars qui fait une pute. Que Travolta baise vraiment. Hahaha ! Euh… (en même temps, honte à moi de savoir qui elle est)


• Pour infiltrer un milieu qui refourgue de la drogue, les héros en sniffent pour de vrai ! Scène comique ! Non ?…

Avant que ce chef d’œuvre ne s'achève sur une morale de fin d'anthologie « nan chérie, n’appuie pas sur le détonateur, car l’amour c’est bien ».