Un jeune banquier reste à Cuba alors que sa mission sur place vient d'être annulée. On pouvait craindre les clichés sur la débrouille quotidienne, les voitures américaines, les cigares, et autres images d'Epinal. Les réalisateurs ne tombent pas (trop) dans ce piège, préférant s'attacher à une rêverie éveillée où l'île devient le réceptacle du désir de liberté de son héros. Le scénario, plutôt nonchalant, dérive d'un coup vers un autre sujet, celui des racines, aussi incongru que peu crédible. On suit cette dérive guidée dans La Havane et la mer des Caraïbes sans véritable déplaisir mais sans y trouver non plus de quoi s'enthousiasmer. Tout est un peu mou à l'instar de son personnage principal, Robinson Stévenin à qui il arrive de paraître moyennement concerné. Quant à la voix off, agaçante, elle se tait progressivement, ce qui est un soulagement.

Cinephile-doux
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le 10 déc. 2016

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Cinéphile doux

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