Fûsen
Fûsen

Film de Yūzō Kawashima (1956)

Haruki Murakami (sic), tel est le nom du patriarche du film de Yûzo Kawashima, avec un certain Shôhei Imamura, au scénario. Le récit sinue autour de la famille Murakami, le père, donc, patron d'entreprise qui regrette ses années modestes, son fils, cynique aux deux maîtresses, la mère, qui tient à son statut social, et la fille, simple d'esprit, pour certains. Ce petit monde va bouger insensiblement, avec notamment le suicide d'un personnage périphérique, et Kawashima utilise subtilement ses différents fils narratifs, tout en se gardant de tout expliquer. Le tout est enveloppé dans un parfum de mélancolie alors que le Japon prend le train du capitalisme et de l'individualisme, laissant derrière lui une partie de ses valeurs traditionnelles. Un film d'atmosphère, moins en pleins qu'en déliés, qui laisse une suave impression mêlée de joie et de tristesse.

Cinephile-doux
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50

Créée

le 29 avr. 2023

Critique lue 14 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 14 fois

D'autres avis sur Fûsen

Fûsen
Cinephile-doux
8

Dans la famille Murakami

Haruki Murakami (sic), tel est le nom du patriarche du film de Yûzo Kawashima, avec un certain Shôhei Imamura, au scénario. Le récit sinue autour de la famille Murakami, le père, donc, patron...

le 29 avr. 2023

Fûsen
Limguela_Raume
8

LSDGA

Premier ballon d’essai et première contribution au scénario pour Shôhei Imamura juste avant Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo du même Kawashima.On aura rarement vu un Imamura aussi peu porté...

le 9 févr. 2023

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13