Oh les jolies maisons...

- Thèmes abordés : les fêtes de bourges, l'amour impossible, l'Amérique des années 20.

- Contexte du visionnage : affiche vue sur tous les arrêts de bus, alors pourquoi pas ?

Dès les premières minutes du film une impression de déjà-vu me taraude : mais oui, Tit... non, Moulin Rouge ! Le nom du réalisateur me disait bien quelque chose finalement.

Malheureusement on arrivera pas à la cheville du cabaret français. Ah non.

On a des thèmes "semblables" (amour impossible, touche pas à ma keupine, musique à fond, deux amoureux qui roucoulent en secret...) mais ça manque cruellement de poésie selon moi. Après je ne suis pas vraiment dans une période très "han ils sont mignons les amoureux" (qu'ils crèvent), ça peut expliquer aussi la chose peut-être. Ici l'avenir du couple ne me faisait ni chaud ni froid.

Bref, j'en attendais plus sans même m'être informé finalement. L'histoire ne m'a pas bouleversé, de même pour les personnages. Ça se suit tout simplement, pas de réel rebondissement, et la seule chute du film est tombée à plat... La fin ne m'a également pas fait grand chose, alors que tous les éléments étaient là pour ne pas laisser indifférent je suppose.

Pour finir par ce que j'aurai dû dire dès le début : la mise en scène est assez spéciale (comme pour Moulin Rouge), on a le droit à beaucoup de scènes à renfort d'images de synthèses pas-du-tout-cachées qui donnent un résultat discutable : certains aiment (c'est de l'art !), d'autres pas (ça fait bizarre), et moi j'suis juste au milieu. Ce qui est plus dérangeant, surtout au départ, c'est le rythme (comme si on avait appuyé sur la touche "avance rapide" sans le faire exprès) mais ensuite ça se calme pour prendre un rythme de croisière.

A noter que j'ai trouvé la BO assez sympathique, sachant que d'habitude je n'y fais même pas attention.

Au final ça sera un 7/10, la note que je donne aux films que j'ai regardé sans râler, qui ont su m'occuper, mais qui n'ont rien d'exceptionnels.

- Conseillé pour : ceux qui ont aimé Moulin Rouge sans attendre mieux, ceux qui aiment les histoires d'amour impossibles. Et puis ceux qui aiment les remix aussi.