Une mièvrerie superficielle ultra balisée, tellement convenue & prémâchée que l’on s’ennuie.

Le tumulte quotidien de ces jeunes qui entrent dans le monde des adultes (et accessoirement, la vie active) avec plus ou moins de réussites, devant jongler entre leurs idéaux et les obligations de la vie de tous les jours…

Pour son premier long-métrage, Ben Stiller réalise ici une comédie dramatique doublée d’une romance à l’eau de rose. On a bien compris où voulait en venir le cinéaste en herbe, peindre le portrait de ces jeunes fraichement diplômés de l’université et qui galèrent à trouver leur place. On aurait voulu y croire, d’autant plus que le casting est plutôt sympathique, entre la ravissante (euphémisme) Winona Ryder et le ténébreux Ethan Hawke. Tous les deux forment un très joli duo (seul chose à retenir du film).

90min d’un chemin ultra balisé qui ne fera qu’émouvoir le genre de public réceptif à ce style de mièvrerie superficielle. S’en est tellement convenu, prévisible & prémâché que l’on a jurerait que le temps ressentir avoisine les 120 minutes.

Ça manque de peps, de piquant, voir de mordant. A aucun moment Génération 90 (1994) ne parviendra à nous surprendre ou à nous émouvoir. S’émerveiller devant Winona Ryder, pourquoi pas, mais encore faut-il qu’elle ait quelque chose à raconter… S’il s’agissait d’une analyse générationnelle, c’est loupé.

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