Aujourd'hui nous allons parler d'une oeuvre que Stanley Kubrick lui-même a qualifié d'un des plus grands films de science fiction de ce siècle, et de son côté James Cameron expliquera que c'est tout simplement l'oeuvre d'un visionnaire. Aujourd'hui nous sommes en Mars 2017, soit 22 ans après un des plus beau chef d'oeuvre que j'ai eu l'honneur de regarder dans ma vie. Mais malheureusement aujourd'hui est un jour bien triste car comme à beaucoup de reprise, les grosses industries Hollywoodienne tente de profaner une oeuvre majeur du cinéma pour engranger de l'argent, du flouse, du frique quoi... Vous allez me dire, qu'ils l'ont bien fait avec des centaines de film comme par exemple le grand "Old Boy" de Park Chan-wook, alors pourquoi ce priver du talent des autres quand sa rapporte de la thune, mais bon je ne m'attarderais pas le moins du monde la dessus. Au et puis merde j'en profite, aujourd'hui je ne vous parlerais pas non plus de mon énervement constant quand j'entend de part et d'autre que les œuvres originales sont des reprises des américaines (je ne veux plus jamais entendre dire que "Funny Games" est un film Americain, plus jamais...). Aujourd'hui je prie pour que dans 10 ans les gens se rappel d'un chef d'oeuvre où le Major n'est pas Scarlett Johanson. Voilà, aujourd'hui je vous parlerais uniquement d'une suite merveilleuse de film qui ont marqué mon enfance, mon adolescence et ma vie tout simplement. Je vous avoue que de faire cette critique sera un exercice périlleux pour moi, car par moment ma subjectivité engloutis mon objectivité. Mais essayons de rendre hommage à ce grand film sans tomber dans les abîmes des fans hardcore.
Ghost in the Shell est un film d'animation Japonais de Mamoru Oshii sorti en 1995. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du manga du même nom de Masamune Shirow. L'histoire se déroule en 2029 dans un monde futuriste cyberpunk et nous fait suivre les aventures de Motoko Kusanagi, dite « major », et Batou, deux cyborgs appartenant à une unité spéciale du gouvernement la section 9 (anti-terroriste) qui essaient de capturer le pirate informatique le plus dangereux et insaisissable au monde, connu seulement sous le pseudonyme de Puppet master ("le marionnettiste").
Cette traque se fait sur un fond de guerre des services avec la section 6, qui s'intéresse elle aussi au Puppet master dans le cadre d'un projet mystérieux, le "projet 2501".
Ghost in the shell est une oeuvre d'art qu'on peu entendre, voir et sentir. Dès les première secondes on comprend qu'il y a quelque chose qui se passe. Les décors, la musique, l'environnement ! Tout est fait pour qu'on se sente à mille lieues de tout ce que l'on connait... Et pourtant ce film est bien plus proche de notre réalité actuel. Le plus gros sujet évidemment est l'intelligence artificiel, mais c'est très loin de s'arrêter là. Grace à ses dialogues digne d'une discussion entre Nietzsche et Kant l'oeuvre arrive à vous laisser dans un coin de votre tête un tas de questionnement sur ce qu'est vraiment l'âme et la vie... Mais d'ailleurs la question se pose. Qu'est ce que l'âme et l'humanité ? A partir de quel moment pouvons nous dire que quelqu'un ou quelque chose à t-il une âme, pouvons nous le dire en tant que simple être humains ? Est-ce que la mémoire est elle la définition même de l'humanité ? Tout ça c'est l'essence même du film. Au delà de l'intrigue qui est complexe à comprendre et impossible à résumer en un paragraphe, celui-ci nous laisse une réflexion interne puissante, effrayante, intelligente et impressionnante. Puis je vous parler de cette musique qui résonne dans ma tête depuis mon enfance ? Cette musique si envoûtante, mystérieuse et subtile, qui vous prend aux tripes pour coller parfaitement à l’architecture de l'oeuvre en général.
Il me serait impossible de vous raconter par écrit, en seulement quelques simple ligne, la profondeur phénoménal qu'est Ghost in the Shell. Je sais que pour beaucoup en France (car au Japon ce n'est pas du tout le cas) le fait qu'un film soit un animé donne une stigmatisation infantile et du coup sans intérêts... Croyez moi vous vous trompez lourdement, s'il y a bien une suite de film ayant un sens aigus de la réflexion c'est bien ceux là. Car oui je ne vous ais pas parler de "Ghost in the Shell 2 Innocence" mais si je n'arrive pas par écrit à vous dire tout ce que j'ai pu ressentir dans le premier vous imaginez qu'il faudrait un roman pour vous expliquer sa suite. Par ailleurs, excusez mon petit coup de gueule en introduction mais quand vous aurez mordus dans la pomme d'un chef d'oeuvre comme celui-ci, ça sera difficile de vous apporter des feuilles mortes en vous disant
-Si, si ne t'inquiète pas c'est la même pomme que tu as mangé il y a quelques années. Bon on l'a un peu modifié quand même mais ça sera bon t'en fais pas ! Tu me donnes de la thune maintenant ?
Bans non c'est des feuilles mortes excusez moi... je laisserais le Chef d'oeuvre de mon enfance la où il est...