Bienvenu dans un japon ou la très haute technologie a fini par tout infiltrer même la police ou une unité spécial à du être formée pour pouvoir gérer les nouvelle problématique qui sont apparue avec elle. A la tête de cette unité spécial Motoko Kusanagi, une femme cyborg qui bénéficie d'un équipement faisant d'elle le meilleur agent de la police capable d'effectuer les opérations les plus dangereuse.
Ici Motoko et son unité sont confrontés au pupette master qui utilise la technologie pour pirater les cerveaux humain améliorer et commettre ses crimes. Face à ce nouveau criminel Motoko se trouve désemparé et confronté à des questions essentiels. Qu'est ce qui fait fait que quelque-chose est vivant ou non? Qu'est ce qui fait un être humain, sa chaire ou son esprit?
Pour accompagner cette histoire des dessins sublimes nous plonge dans ce japon hyper moderne et pourtant bien sombre et triste ou les Hommes ne sont plus que l'ombre d'eux même et ou la violence est toujours bien présente. Donnant au film un aspect presque effrayant pour l'avenir ou la technologie ne jouerait en aucun cas le rôle de sauveuse.
Les scènes d'action sont elles aussi superbement réalisé en restant sobre, sans la débauche visuel habituel aux animés japonais qui ôte tout aspect réaliste aux films.
La musique se fait très discrète et me fait penser à celle de Blade Runner, donnant au film un aspect ésotérique ou l'on se plonge dans les réflexion des personnages qui sont au centre du film.
Ainsi on à ici un film qui n'a rien à envier aux film hollywoodiens ou les personnage semble presque vivant, disposant chacun d'une réel profondeur au temps visuelle que sentimental.
Mamoru Oshii nous montre donc ici l'étendu de son talent de metteur en scène en nous proposant un vrai film à tout point de vue, qui n'a rien à envier aux chefs d’œuvre de Hayao Myasaki avec un univers bien plus sombre, proche des romans de Philippe K.Dick.