De jeunes activistes s’infiltrent dans un abattoir afin d’en dénoncer les pratiques. Mais sur place, ils vont rapidement tomber nez à nez avec les vigiles et le propriétaire, bien décidés à les faire taire…
Pour son second long-métrage de cinéma, après Vertige (2009), Abel Ferry délaisse la via ferrata pour un énième survival forestier en mettant en scène des défenseurs de la cause animale. Manque de chance pour eux, ils vont se retrouver malgré-eux pris en chasse par les vigiles de l’abattoir et son propriétaire (qui brigue les municipales et qui souhaite éviter la mauvaise presse).
On se retrouve embarqué avec eux dans une chasse à l’homme en pleine forêt, façon Délivrance (1972) de John Boorman où les rednecks sont remplacés par des vigiles et un mercenaire. Aucun temps mort dans cette traque à la fois sociale et politique (faut-il combattre la maltraitance animale ou préserver les emplois ?).
Olivier Gourmet est délicieusement exécrable dans son rôle de patron qui aspire à faire de la politique, face à ses acolytes peu recommandables (Bruno Lochet & Michaël Erpelding). Gibier (2025) est un sympathique thriller qui nous entraîne dans la noirceur de l’âme humaine et où les cochons ne sont pas les seuls à finir en puzzle sur la chaîne de désossage…
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