Girlfriend's Day
5.2
Girlfriend's Day

Film DTV (direct-to-video) de Michael Stephenson (2017)

Voir le film

J'ai chopé ce film il n'y a pas si longtemps et pourtant j'avais déjà oublié de quoi il s'agissait en le lançant. En fait, je crois même pas avoir lu le pitch et si j'avais dû me baser uniquement sur l'affiche du film, j'aurais juste évité cette oeuvre... mais voilà : y a Amber Tamblyn dedans ! C'est lorsque je l'ai vue débarquer dans une scène que je me suis souvenu.


Je suis tombé amoureux de Amber en la découvrant dans "Joan of Arcadia". Elle y était jeune mais déjà disposée aux rondeurs. D'ailleurs lorsque j'ai cherché des photos d'elle et que j'ai découvert qu'elle avait pris du poids, j'ai su ce que je savais déjà : elle est parfaite. Bon elle a perdu un peu depuis (p'tet que si elle avait perdu plus elle aurait pu garder son rôle dans "Hateful Eight" ?) mais elle conservé quelques rondeurs, notamment dans les fesses et les cuisses, ce qui est très bien ça.


Pour ce qui est du film, j'ai apprécié la première demi-heure. C'est du déjà-vu, le genre comédie dramatique indé douce amère, mais ça marche, notamment grâce à l'humour un peu absurde. Puis ça part en cacahuète : les auteurs décident de prendre une direction bien plus délirante qu'initialement prévue, ce qui ne marche absolument pas puisque le spectateur n'y est pas préparé. Les personnages se multiplient, l'intrigue se complexifie et c'est bien dommage parce qu'on perd de vue l'essentiel, à savoir un monde étrange où l'on attend encore sa carte postale. C'est du vrai gâchis comme on aimerait en voir le moins possible tant le sujet présentait du potentiel. La fin, on s'en fout complètement, ça n'a même plus grand chose à voir avec ce qui faisait le charme de la première moitié du film. Le pire, c'est cette tentative de raccrocher les wagons, avec ces scènes où chacun offre une carte à l'être aimé.


Autre déception, l'écriture est très faible : je m'attendais à ce que ça soit plus poétique dans les dialogue,s à ce qu'il y ait de bonnes répliques grâce à un vocabulaire adéquat. On ne voit même jamais la carte, c'est tellement dommage. En même temps je comprends, ils font réellement gonfler les attentes... mais je pense qu'il aurait été possible de pondre quelque chose de bien ou du moins d'orienter l'intrigue de manière à ce qu'il ponde paraisse bien (par exemple, la carte n'aurait pas été appréciée d'un point de vue commercial mais servirait à démontrer qu'il a enfin surmonté son divorce et trouvé un nouvel amour et de nouveaux objectifs dans la vie, un échec professionnel donc, mais un échec personnel qui justifierait n'importe quelle jolie phrase dans la carte).


Les personnages ne sont pas inintéressants mais l'exploitation est faible pour la plupart des secondaires. En fait, il n'y a que le personnage principal qui soit intéressant. C'est bien dommage.


La mise en scène est plaisante : une photographie typique de l'indé, ce qui fonctionne bien sans pour autant révolutionner quoi que ce soit. Les lieux sont pauvrement exploités, certains manquent de personnalité (ce sont juste des lieux dans lesquels mettre les personnages, c'est dommage). La décoration est tout de même sympa en ce qui concerne l'appart du héros et celui de sa dulcinée.


Les acteurs font du bon boulot. Bon, Stacy Keach déçoit un peu à cause de son personnage et du ton parti en sucette depuis longtemps déjà au moment de son apparition, mais ça reste Stacy Keach ! Bob est assez bon dans un registre plus dramatique (ce qui n'empêche d'amener de la comédie). Amber est toujours pétillante ;c'est un peu surprenant qu'elle ait obtenu un tel rôle puisqu'elle n'a plus le profil idéal au vu de ses rondeurs... mais il semblerait que les rondeurs ne soient pas un problème puisque les autres actrices ont également quelques kilos en trop (par rapport à la norme, entendez-moi bien, parce que moi j'adore les kilos en trop!). D'ailleurs y a la délicieuse Natasha Lyonne qui elle a aussi a bien forci ces dernières années : elle est très sexy, franchement, si je l'avais elle et Amber dans le même lit, je ne saurais même plus où donner de la tête.


Bref, "Girlfriend's day" commence très bien et puis... et puis je sais pas trop ce qu'il s'est passé, c'est juste devenu étrangement pas très bon. Pas déplaisant à suivre pour autant mais on ne sait plus trop ce qu'on regarde.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 23 avr. 2017

Critique lue 822 fois

1 j'aime

1 commentaire

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 822 fois

1
1

D'autres avis sur Girlfriend's Day

Girlfriend's Day
Cafe-Clope
7

La rom-com surréaliste qui ne se la pète pas

Il est sympa, ce petit film. Sans prétention, avec un casting béton (Amber, si tu lis ceci, je t'aime). On découvre que Saul Goodman est un poète. L'histoire, partant d'un présupposé original,...

le 9 avr. 2021

1 j'aime

Girlfriend's Day
guiyom
6

Critique de Girlfriend's Day par guiyom

Ce Direct to Tv joue très bien son rôle, court (1h), divertissant sans trop en faire, plutôt bien réalisé. Evidemment, le film surfe carrément sur la présence de Bob Odenkirk au casting et l'intérêt...

le 26 avr. 2017

1 j'aime

Girlfriend's Day
Fatpooper
5

L'amour à la carte

J'ai chopé ce film il n'y a pas si longtemps et pourtant j'avais déjà oublié de quoi il s'agissait en le lançant. En fait, je crois même pas avoir lu le pitch et si j'avais dû me baser uniquement sur...

le 23 avr. 2017

1 j'aime

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55