le 25 oct. 2012
Actors Studio HEC
Marlon Wayans plutôt bon dans Requiem for a dream, Van Damme pas mauvais dans JCVD, Adam Sandler presque émouvant dans Funny People... J'ai souvent aimé penser que la direction d'acteur était plus...
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Glengarry Glen Ross orchestre la faillite d’un modèle de masculinité indissociable d’un métier qui le réfléchit, le « salesman », comprenons le vendeur au sein d’un cabinet immobilier : l’absence de femmes et le resserrement de l’intrigue dans quelques espaces clos nettement définis (le bureau, la cabine téléphonique, le restaurant chinois) mettent en exergue l’artificialité des différents savoirs et savoir-faire en matière de manipulation, de direction d’équipes, d’expressions d’une autorité à l’égard d’un tiers qui ne cesse de se dérober aux beaux discours. La prise en charge de cette course immobilière par le genre du polar, que David Mamet et James Foley convoque dans tous ses clichés (pluie battante sur une nuit sans fin, musique jazz, rythme lancinant), accentue la solitude de ces individus enfermés dans leur voix respective : Ricky Roma philosophe sur le sens de la vie humaine, là où Shelley Levene refuse d’accepter son obsolescence et son impuissance face au malheur de sa fille. La beauté de la mise en scène réside surtout dans ses mouvements d’appareil composant des portraits individuels alors même que la plupart des scènes sont collectives : les relations entre ces agents demeurent faussées par la concurrence et la jalousie – sur ce point, la machination, chère à la dramaturgie de Mamet, déplace sur le plan de la fiction ces deux vices. Une petite réussite, que desservent longueurs et ficelles narratives visibles.
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il y a 2 jours
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le 25 oct. 2012
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