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L'Animosité de l'Homme
Tsui Hark s'imprègne d'une légende chinoise pour mettre en scène Green Snake, celle du serpent blanc où deux de ces animaux sont inséparables, l'un a 1000 ans, l'autre 500 ans, l'un est blanc,...
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Larmes de serpents
Pendant un bon quart d'heure, je me suis demandé ce que je regardais, mais je me suis accroché et ça vaut le coup !
Tsui Hark adapte un conte populaire asiatique en film de fantasy avec peu de budgets. Le résultat est parfois inégal, mais, pour l'époque c'est quand même un tour de force. La caméra du réalisateur s'enroule autour des personnages, les décors sont magnifiques et les deux actrices sont envoûtantes.
J'en ressors comme lors de mon premier visionnage de Zardoz : interloqué, mais enthousiasmé par l'univers, le son et la direction artistique (le temple bouddhiste, le jardin de lotus) de cet ovni cinématographique. Les effets spéciaux paraissent aujourd'hui ratés, mais parfois, il faut aller plus loin que l'image et se laisser guider par l'atmosphère onirique et légère que propose Green Snake.
Il faut se laisser charmer et passer outre le début du film, pour pleinement apprécier la poésie qui serpente ce film très audacieux !
7
Écrit par
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le 17 juin 2018
Critique lue 241 fois
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