Michel Blanc fait une auto-crtique sur le revers de la médaille, le cinéma. Chapeau bas, chapeau haut, et plus de chapeau !!! Jacques Audiard (bien avant ses réalisations), Josiane Balasko, Michel Blanc et Bertrand Blier (fils de Bernard et réalisateur des "Valseuses") s'improvisent scénaristes de "Grosse fatigue" et posent, de par de vils clins d'oeil, les limites du star-system auquel toute star est confrontée aujourd'hui. Michel Blanc, de par une réalisation mollassone mais qui en dit long, se fait l'accusé du diable dans son double-rôle (star et sosie) à double-tranchant. Michel Blanc, loin du comique de situation des "Bronzés" ou de la comédie romantique façon "Je vous trouve très beau", nous mitonne une "Grosse fatigue" bien fatiguante qui, au long des rencontres (Carole Bouquet, Hallyday fils, le Splendid, Roman Polanski et j'en passe) et du film, se repose sur sa trame principale. Dommage, car il y avait vraiment moyen de façonner un film béton. A bientôt Michel Blanc !