Indiana ne vit que pour l'arbre exotique qui orne son balcon et pour son fils qu'elle sur-protège. Mais elle ne peut l'empêcher de fréquenter une fiancée étrangère. L'héroïne du dernier film de l'islandais Ragnar Bragason (Metalhead) est une personne haïssable qui vit en escroquant les services sociaux, assume sa xénophobie et entretient une relation toxique avec un fils de 40 ans qui n'en peut mais. Généralement, dans un film classique, Indiana devrait peu à peu laisser entrevoir un peu d'humanité mais pas dans Gullregn dont les aspects de comédie noire finissent par se diluer dans un véritable drame où rien n'est fait pour adoucir la méchanceté insigne de son personnage principal. Les scènes finales, terribles, ne font qu'enfoncer davantage le couteau dans la plaie.

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le 10 mai 2021

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