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SensCritique>Films>Action>Hanzo the Razor 1 : L'Épée de la justice>Critiques>Avis de philippequevillart
Un chambara sm aux accents pop, sauvé du naufrage total par quelques ellipses
Difficile à croire que derrière la caméra de ce chambara embarrassant se trouve Kenji Misumi, le réalisateur des Baby Cart et de quelques chefs d’œuvres du genre. Cette étrange mixture de film d’épées sm faussement trash est d’un ennui profond malgré ses faux airs de film-pop, avec quelques effets de style navrant, deux ou trois coups d’épées saignants et de nombreuses scènes d’ellipses qui se voudraient esthétisantes.
Pourtant, lorsque Shintarô Katsu, le Zatoichi de la grande saga, avance fièrement vers la caméra, droitement et d’un pas assuré, avec son regard de doberman prêt à en découdre, on a l’impression de voir le Lone Wolf, qu’interpréta soit dit en passant son propre frère dans la vie, le bretteur Tomisaburô Wakayama. La comparaison s’arrêtera là, tant ce film est emprunté de poncifs lourds et sans dessus dessous si ce n’est de tenter de faire dans le trash sado maso. Il faut voir l’Hanzo en personne se battre le membre dans une scène surréaliste dont on ne sait pas trop si elle conçu pour faire rire. Un chambara navrant réalisé par un Kenji Misumi qu’on avait dû droguer…
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le 30 mai 2018
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