- You-know-who... - Who ??
- Voldemort...Voldemort, mais attendez ça me dit quelque chose... Ce serait pas le nom d'un fromage, ou d'un petit patelin dans les Alpes ?
- Non non c'est juste sensé être le vilain sorcier le plus puissant de tous les temps.
- Ah bon ? Pourtant il se fait mettre minable par un binoclard, un roux et une pleurnicheuse...
- Sans doute un petit problème d'impuissance. Chut...
Alors, après « ah au fait, le Prince de Sang-Mêlé, c'est moi ! », voici « Ah au fait, on n'est pas sensé tuer ce truc blanc sans nez qui parle à un boa constrictor ? ». Parce que oui, si vous ne l'aviez pas remarqué, au fond à gauche, c'est Voldemort qui traque Harry Potter depuis qu'il est bébé (Youhou, c'est moi !) , on ne sait plus trop bien pourquoi d'ailleurs. Il commence à faire tâche et à agacer, il semblerait judicieux de le faire taire dans une scène de 5 minutes sur un film de 2h10.
De toute façon dans le bouquin il était déjà naze ce grand final. Alors pourquoi faire mieux dans le film ? A grande déception littéraire, frustration cinématographique.
Sinon le reste est du même acabit avec cette scène de combat entre le Bien et le Mal qui a une portée dramatique dans le bouquin et se transforme en deux bouts de rocher qui tombent sur trois étudiants en fuite. Si c'est pour faire un rendu si médiocre, pourquoi avoir coupé le dernier livre en deux parties, artistiquement parlant ?
La saga Harry Potter avait de toute façon sa faiblesse : sa fin. Même le cinéma n'a pas pu lui rendre un plus glorieux hommage. C'est vain, c'est vide. Heureusement que le personnage de Snape faire remonter de quelques niveaux la subtilité de l'œuvre. Sinon ça deviendrait pathétique.