« La dysenterie est une maladie infectieuse du côlon chez l’humain, qui peut être grave, aiguë ou chronique. Elle est caractérisée par des selles fréquentes et aqueuses (diarrhée), souvent mêlées de sang (rectorragie) de mucus ou de glaires et accompagnées de fortes crampes abdominales. Elle est provoquée par l’ingestion d’aliments contenant certains micro-organismes, qui provoquent une maladie dans laquelle l’inflammation des intestins affecte gravement le corps. »

Monsieur Wiki oublie de préciser que c’est typiquement le genre de maladie qui vous bloque tellement dans un lieu que vous êtes obligé de faire avec les films que vous trouvez si vous voulez passer le temps entre les multiples visites là où le roi se rend à pied.

Pour ma part, je lui dois la vision du King Kong de Jackson, de Vaillant Pigeon de combat, d’un machin dont le nom m’échappe avec des voyages dans le temps chez les dinosaures et de plein d’autres de ces joyeusetés dont la présence notée peut choquer les âmes sensibles visitant ma collection.

Pas de conclusion hâtive, cependant, ce n’est pas avec cette excuse et bloqué chez des amis aux goûts douteux que j’ai pu voir cette petite merveille avec un Sean Connery grabataire perdu en Arsène Lupin technologique et le corps de Catherine Zeta-Jones ondulant sous les rayons lasers dans une tenue inopportune.

Non, point du tout, c’était le mois dernier et je n’avais aucune raison autre que ma phrase précédente pour regarder une chose pareille.

Néanmoins, et ceci explique peut-être ma trop grande générosité, le film se déroule en grande partie à Kuala Lumpur, et je vous avoue qu’ayant par là-bas des souvenirs absolument délectables je ne sais pas résister à quelques plans de la ville et au final sur les tours Petronas, c'est-à-dire pile dans mon quartier d’alors…

Avec ça, c’est justement à Kuala Lumpur (« confluent vaseux » en Malais, ça ne s’invente pas…) que j’ai choppé cette fameuse dysenterie chez des amis aux goûts cinématographiques loin d’être irréprochables.

Du coup, tout ça rappelle plein de jolies choses, c’était le bon temps.
Torpenn
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le 2 nov. 2012

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Torpenn

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