Écrivain velléitaire, Roland décroche un travail dans une agence de publicité au département des cosmétiques. Il est chargé d'une étude de marché sur les problèmes de peau des adolescents. A l'heure où Bo Widerberg connait enfin une reconnaissance méritée, celle du deuxième meilleur cinéaste suédois de l'histoire, Heja Roland ! n'est jamais proposé dans les rétrospectives. Tout simplement parce que ce quatrième long-métrage du réalisateur, juste avant le somptueux Elvira Madigan, ne ressemble à rien de ce qu'il a fait avant ou fera ensuite. C'est censé être une comédie, l'unique qu'il ait tournée, mais la loufoquerie de l'ensemble a hélas du mal à passer la rampe, les différentes péripéties et les dialogues devenant de plus en plus incompréhensibles (est-ce la faute des sous-titres ?). On peut éventuellement y voir une parenté avec le Free Cinema britannique, mais lointaine. Très lointaine.

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le 22 juin 2020

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Cinéphile doux

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