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La Configuration Temporelle du Créateur de la Boite.

Résumé : Au XXIIe siècle, Paul Marchand a créé une station spatiale pour détruire le mystérieux cube de la configuration du mal, qui a réduit au silence et à la honte sa famille durant des siècles. Au XVIIIe siècle, le fabricant français de jouets Philippe Lemarchand construit le premier cube, acheté et utilisé par le magicien de L'Isle pour créer un démon qu'il appelle Angélique. Les générations ont passé en 1996, John Merchand un descendant, commence à travailler sur la création d'un mécanisme qui pourrait détruire le cube originel, mais il échoue. Les démons ne sont pas satisfaits car les portes des enfers restent fermées. En 2127, un démon se trouve à bord d'une station dans l'espace, pour livrer l'ultime bataille.

Histoire : 4ème de la série investie par Clive Barker en 1988, et 3 ans d'attente, alors que le film est présenté par la rumeur comme le dernier de la série. C'est le dernier sorti en salles, malgré le faible score du précédent, Clive Barker récidive en tant que producteur même si les acteurs du 1 ont tous disparu, seul le chef des démons reste pour sa popularité. On est persuadé qu'un client parfait des démons sera le sujet, puisque le concept semble déjà bien amorcé, alors quelles surprises réserve le 4ème. Pour l'histoire Guillermo Del Toro n'a pas accepté la réalisation, et Stuart Gordon renonce aussi, dès le début du film.

Un budget confortable pour la saga de 4m$, qui rapporte 26m$. Les effets et le style se sont améliorés, et c'est avec impatience que l'on visionne cette nouvelle aventure du cube! L'histoire se révèle audacieuse en retournant à la source du cube dans ses origines, pour révéler les nombreux détails qui feront du film, l'un des plus complets de sa série. En regardant le film, on se rend compte que l'idée du départ d'en faire le dernier est abandonnée, pourtant rien ne justifie la censure, même si la violence a fortement augmenté.

Équipe : Le réalisateur Kevin Yagher, scénariste, producteur, effets de Sleepy Hollow, Cocoon, Freddy 2, et maquilleur du 1er Vendredi 13. Il refuse de signer avec son vrai nom ayant renoncé au bouclage, frustré de ne pas avoir carte blanche sur le concept, les producteurs refusent 40 minutes pour que ça reste comme les précédents. il signe sous le nom d'Alan Smithee et la fin sera confiée à Joe Chappelle qui ne sera pas crédité. On retrouve Peter Atkins à l'écriture, collaborateur de la 1ère heure, il a déjà signé l'écriture du 2 et 3, et ce sera sa dernière apparition dans la saga. Les effets de Gary Tunnicliffe déjà au maquillage du 3, et qui signe aussi les effets sur le 5,6,7,8, et récemment, il réalisera le 10ème. Côté acteurs Bruce Ramsay, un canadien connu pour des téléfilms et séries Tv, Valentina Vargas connue pour Le nom de la rose, Le grand Bleu et Doug Bradley dans le rôle du démon qui recevra le prix du meilleur acteur au Fantafestival.

Avis : Un vent nouveau souffle à tous points de vue, il sera amputé d'une scène incroyable «le bal donné en l'honneur d'Angélique» sous des prétextes ambigus. Le concept lui-même est nouveau, les transitions à travers les époques donnent de l'intérêt à cette série en perte complète de vitesse. Pourtant cet épisode est inévitable pour ceux qui souhaitent comprendre les principes de la saga! Dernier film à sortir en salles, il est interdit aux moins de 12 ans en France en vidéo, interdit aux moins de 18 ans en Amérique, Allemagne, Canada, Angleterre, Espagne et Russie.

Critique : Le film commence sur l'image flash du démon, puis le générique et le thème musical perd en puissance, bien qu'il reste envoûtant et aussi long que les 2 premiers. Un effet de surprise lorsqu'on aperçoit l'espace et sa station avec une narration en 2127 à l'opposé de la série! Les 1ers détails de science-fiction apparaissent avec un style anachronique comme la chambre du personnage. L'image possède une ambiance sombre, mais on hésite à croire que c'est le 4ème Hellraiser, tant le style de science-fiction est efficace. Le sujet apparaît grâce au mystérieux cube qui se trouve dans les mains d'un robot! Une vision différente bien que le personnage semble être un client parfait, et que le rythme privilégie le suspense avec une action lente, dans une intrigue rapide. En quelques minutes on est captivé par la scène du robot et du démon, avant l'arrivée des militaires qui dévoileront le contexte.

Le personnage principal lance une explication «J'ai commencé un jeu qu'il faut que je termine, il y a plusieurs siècles qu'a débuté le match», puis il raconte l'histoire de ses aïeux il y a 4 siècles, car à peine le film parti, une transition arrive au XVIIIe siècle, passant de la science-fiction au temps des rois, à l'origine du cube. On entre dans la dimension d'une 2ème histoire où le narrateur disparaît laissant place à son ancêtre le créateur du cube, toujours avec une esthétique appréciable, les décors, les costumes, et la vieille histoire du célèbre duc de l'isle. L'arrivée de nouveaux personnages relancent le récit tandis que la tension augmente les illusions du duc. On entre dans la violence, et on se laisse prendre par les éléments-clefs de la saga comme les chaînes. Les personnages se rassemblent en mélangeant le côté historique de la sorcellerie et le côté diabolique de la série.

Une autopsie saignante et plus réelle écartera les âmes sensibles en clôturant la partie du XVIIIe! Un court passage du narrateur et on reprend avec une autre génération de Lemarchand. Le film devient ennuyant à force de transitions confuses dans les époques, bien qu'il reste linéaire. Le XXe siècle avec des personnages aux mauvais dialogues, continue l'ultraviolence, en faisant un clin d'œil au 1er quand Angélique emmène un client au sous-sol. Le cube s'ouvre pour libérer le démon qui retrouve la princesse en accélérant les événements pour remettre son talent en pratique. Des bonnes répliques comme «le mal à un visage, et ce visage est sous vos yeux», ou, «ai-je l'air de quelqu'un qui se préoccupe de la volonté du ciel». L'histoire reprend une forme comme au début avec une ambiance intense qui entame le dénouement.

Le chef des démons est plus en valeur que dans les précédents, bien que la 2ème histoire soit fort décevante. Le passage de la traque dans la salle du cube avec quelques effets hi-tech permet un retour à la dernière partie, puisqu'une boucle revient en 2127. Tout recommence avec une intrigue plus riche en forme d'apothéose, qui permet l'apparition des magnifiques démons, jusqu'à la rencontre finale trop rapide. En Clair, des nouvelles idées sont fabriquées dans des scènes violentes innovantes mais avec un environnement confus. La découpe des parties n'est pas terrible, et la linéarité des actions est limitée. Une série B négligeable malgré les incontournables détails et beaucoup de violence!

> https://youtu.be/1u1DjiixIsg

Ma 1ère critique du film écrite en 2007 > Pour les fans des Hellraiser, voici un épisode intéressant, qui reprend le scénario à l'origine de la boîte et il est indispensable pour comprendre la série. Les transitions à travers les époques sont bien réalisées, l'intrigue est remplie de détails et les acteurs sont crédibles. Le film explique bien la hiérarchie de l'enfer, et il est plein d'éléments sympas, comme la clarté. Le chef des démons est en super forme dans ses dialogues et sa violence et le rôle d'angélique est un plus majeur! L'épisode 4 reste bien rythmé, dommage que la fin soit si rapide!

> https://youtu.be/etUtXLwChJ8

Ma 2ème critique du film écrite en 2017 > Réalisé par Yagher\Chapelle en numérique sphérique avec un budget minuscule, c'est un succès et 1 prix acteur. Descendance commence par une station spatiale aux excellents détails, alors que l'intrigue passe de la science-fiction vers la France du 18ème siècle à l'origine du cube. Une sorcellerie ultraviolente relance les éléments-clefs avec l'arrivée de nouveaux personnages comme le duc et la princesse. Les superbes dompteurs réapparaissent au 20ème siècle pour retrouver la princesse, mais cette partie est médiocre, mal jouée et confuse. De retour au 22ème siècle avec des effets technologiques étonnants qui réalisent le lien sur le début, lors du dénouement en forme d'apothéose, pour cette œuvre qui ramène des nouvelles idées et un dompteur en pleine forme, malgré son style de série B morbide.

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