La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 27 mai 2022
75 j'aime
4
Quand une bryologiste d'origine chinoise et un ouvrier en bâtiment roumain se rencontrent à Bruxelles, autour d'une petite mousse (de forêt, rien à voir avec la bière), ils n'ont pas besoin de beaucoup de paroles pour apprécier la quiétude de la nature environnante. Le cinéaste belge Bas Devos aime les histoires minimalistes autour de personnages presque invisibles, dans Here, il s'agit presque d'une ébauche de comédie romantique mais sans insister outre-mesure, le réalisateur préférant contempler longuement la beauté des sous-bois. Autant dire qu'il faut accepter d'emblée le rythme très languissant du film et sa propension à vagabonder sans s'en tenir à une structure de scénario identifiée. On s'y adapte très facilement, avec de petits éléments qui créent un peu de chaleur, comme une soupe concoctée avec amour et distribuée avec non moins de générosité. Après 80 minutes, Here se termine assez brusquement. Le début de l'histoire racontée par le film va se développer sans doute après le générique de fin, on peut en tous cas l'envisager. En attendant, sans stress ni drame, sans grands discours non plus, Here a tissé sa toile avec humilité et nous avons croisé un homme et une femme comme beaucoup d'autres mais singuliers aussi, d'une certaine manière, quand on les regarde de près et avec bienveillance.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)
Créée
le 18 janv. 2024
Critique lue 78 fois
2 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 27 mai 2022
75 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
73 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
70 j'aime
13