Hot Bot
2.8
Hot Bot

Film DTV (direct-to-video) de Michael Polish (2016)

La Grippe du début de Printemps 2016, épisode 2/3 : Weird Science

V'là un film qui tente de nous servir une soi-disant critique sociétale en parlant de robotisation des rapports humains. Bravo ! Bien joué ! Non on ne se doute pas une seconde qu'il ne s'agit là en réalité que d'un prétexte pour nous charmer avec un maximum de nanas dociles comme tout prêtes à réaliser le moindre de vos fantasmes, messieurs. Non mais on est où, là ?! C'est quoi cette connerie, c'est Cauet le grand manitou ? Avoue, film ! Et oui je parle de critique sociale alors que dès la première scène, un type se fait reluire le casque par une cyborg. Le porno dans un film c'est quoi à votre avis ?


Oui je deviens barge, incohérent, tout ce que tu veux, et alors ? Hot bot m'a rendu dingue, m'a mis une droite en plein sur le tarin et un violent mal de crâne.


Pour la faire court niveau synopsis parce que les petits gars qui ont pondu ce truc semblent s'être torchés de la besogne, notre histoire nous plonge dans un présent alternatif où il est possible d'acheter un robot à qui l'on peut faire un Charles le chauve si le cœur vous en dit. Fantastique me direz vous ? Effectivement, outre le caractère légèrement misogyne du bousin, on va s'intéresser à deux jeunes mous du bulbe végétant dans un fast-food. Oubliez tous de suite Clerks II parce que ces deux zigotos là sont loin d'être aussi cool. Ah, ils font bien des blagues potaches comme cracher dans les frites (etc) mais bon...qui ne l'a pas fait ? Ce que, par contre, personne n'a fait c'est renverser une nana en bagnole (du moins je l'espère). En effet, sous leurs roues, nos abrutis découvrent une sublime créature à forte poitrine qui n'est autre que la commande spéciale d'un riche et impuissant homme. Oui, vous ne rêvez pas, deux losers + une femme robot = un reboot minable de la plutôt bonne série Code Lisa, rien que ça.


Si vous ne l'avez pas encore deviné, Hot bot n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un film fin. C'est plutôt tout le contraire en fait. User de l'humour gras n'est pas discriminant en soi. Par moment je trouve ça même truculent, néanmoins lorsque le concept même de l’œuvre est digne du pire scénario de film pornographique que l'on puisse imaginer, là on va avoir un problème de taille.


Au fond ce qui sauve ce film qui, clairement n'est pas un chef d’œuvre, c'est sa réalisation que l'on peut trouver correcte et jamais aussi nanardesque que son propos.


Comme disait ce bon PetitBarbu, voilà un film « amusant avec quelques bières et des copains, comme souvent. » Hélas, l'ami, me voilà grippé, seul et sobre.

Fosca
3
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes En 2016, je vais sucer la moelle du cinéma et La maladie ça vous gagne, moi ça m'inspire

Créée

le 7 avr. 2016

Critique lue 1.1K fois

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Fosca

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