Un Parrain chez Scorcese

J’avais énormément apprécié The Last Duel, qui m’avait enchanté par son côté blockbuster des années 90 ou début du millénaire, comme nous n’en faisons plus (avec l’arrivée du dominium TV, et Marvel transformant les exigences d’un blockbuster.)

House of Gucci, ce n’est pas la même chose: cette nouvelle recette de stars comme nous pourrions la trouver chez Kenneth Branagh dans une pauvre adaptation d’Agatha Christie ou dans un Nolan (bon ou mauvais) est devenu un pré-requis pour un studio lorsque le porteur de projet supplie un feu vert.
Auparavant, ce genre de Cast stellaire, ça n’arriverait que pour Superman. Mais il faut convaincre le public de délaisser son streaming et le confort de chez soi pour une sal(l)e obscure et c’est le seul moyen d’attirer le chaland, si le protagoniste n’a pas de cape.

Cependant, ce Ridley Scott n’est pas un Scott de cœur, c’est un Scott producteur, un Scott qui veut tourner pour tourner (un peu à la neo Woody Allen.)

Scott part donc sur un Le Parrain si c’était réalisé par Martin Scorsese version Casino. Une fois cette réflexion coincée dans ma tête, je n’arrivais pas à voir autre chose.

Essai non transformé car il manque de l’émotion, et il y’a des longueurs (pas gênantes mais qui heurtent le film.) C’est le problème lorsque Scott a le Final Cut.