Connaissez-vous la théorie Scarlett Johansson dite "théorème de Scarlette" ? Elle est très simple et a été magistralement illustrée par Lucy, le dernier film de Luc Besson : quand Scarlett Johansson apparaît dans un film, celui-ci ne peut pas être mauvais. Cette théorie n'est pas duplicable, pas même à Jennifer Lawrence, en tout cas pour le moment. Car de ce troisième Hunger Games, il n'y a rien à retenir, même pas Jenny. Le studio tente juste de faire un maximum d'argent avec une franchise dont il ne restait qu'un épisode à adapter. Plutôt que de faire de trois livres trois films, il choisit d'en faire quatre... Ca rapporte mais d'un point de vue cinéma, ça n'apporte rien. Le film n'est qu'un long prologue à la Révolte finale, qu'on attend de pied ferme. Il se résume en cinq minutes et la pleurnicheuse Katniss Everdeen y est insupportable. Tout juste décoche-t-elle une flèche (oui, une, pas deux !) pendant les deux heures de purge. Elle abat deux aéronefs, ce qui est une belle performance qui la qualifie directement pour les JO de Rio, en 2016. Pour le reste, les méchants ressemblent toujours autant à Hermann Goering et les gentils à des détenus de camps. Une belle inventivité visuelle au service d'un scénario totalement vide et vous obtenez un blockbuster décérébré de plus pour les fêtes de fin d'année. Vivement la deuxième partie pour en finir avec cette histoire. A moins que...