Hurlements IV
3.1
Hurlements IV

Film DTV (direct-to-video) de John Hough (1988)

Principalement dirigée par Robert Pringle et Edward Simons pour Allied Vision, la saga Hurlements est devenue une purge. Mais faire des films de loups-garous pour pas cher, c'est quand même un peu lucratif donc on remet en couvert un an après Hurlements III pour un quatrième volet cette fois-ci plus fidèle au roman de Gary Brandner. Parce que bon, le film de Joe Dante a eu les honneurs certes mais il était pas très très fidèle au bouquin alors que justice soit faite...


Confié au vétéran John Hugues (La Montagne Ensorcelée et sa suite, Le triomphe d'un homme nommé Cheval, Biggles...) sur un scénario concocté par deux illustres inconnus démarrant dans le métier, cette quatrième mouture ressemble comme deux gouttes d'eau au premier film, ne modifiant que quelques éléments pour se la jouer "œuvre originale". Quoiqu'on en dise, c'est tout de même une bonne initiative. Mais dépourvu d'un budget conséquent, John Hugues peine à filmer un script complet, interprété par des acteurs de bas étage (Romy Windsor, qui n'a enchainé que quelques téléfilms et Michael T. Weiss, futur Caméléon de la série éponyme ici dans son premier rôle, lui qui n'a alors joué que dans la série "Des jours et des vies") et dénué de réelles séquences horrifiques (pas de thunes, pas de loups-garous).


Téléfilm sans le sou débordant d'idées débiles, filmé avec les pieds et maladroitement rythmé, contenant nombre de séquences risibles (un passage érotique du dimanche soir, des crissements de pneus alors que la bagnole roule à 20km/h, une transformation éclair en lycanthrope alors que nous verrons par la suite qu'il faut une bonne dizaine de minutes pour que cela se fasse...), Hurlements IV a tout du produit soporifique, mollasson et cheap, que rien ne vient vraiment sauver. Le film se réveille dans ses 10 dernières minutes et nous offre enfin du gore à travers une transformation liquide aberrante et un affrontement final bien entendu raté pour se conclure sur un arrêt sur image délectable. Ennuyeux, rarement fendard et visuellement raté, Hurlements IV n'arrive malheureusement pas à rehausser le niveau d'une franchise massacrée.

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le 13 déc. 2019

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