Il est amusant de voir une princesse de contes de fée avec toutes ses fanfreluches débarquer à New York. L’écureuil est désopilant et folklorique surtout quand il se met au mime. La scène où elle convoque la faune urbaine est tordante avec ses méphitiques rats, ses pigeons idiots, ses cafards repoussants. C’est aussi melliflu lors des danses, des aphorismes, des paroles de chanson. Néanmoins, Il était une fois pioche maladroitement et sans vergogne du côté de ses propres classiques Blanche-Neige et les sept nains, La belle au bois dormant et Cendrillon. Le ton décalé auguré par l’immersion d’une mademoiselle chantante habituée à la féerie dans une métropole est génial.