Un des plus grands films du cinéma..j'ai dit ça moi ?!

Synopsis: Ancien petit gangster juif pendant la période de la Prohibition, Noodles (Robert De Niro) retourne 35 ans après dans le Lower East Side de Manhattan où il doit se confronter une fois de plus aux fantômes et regrets de son ancienne vie.

De tous les films que j'ai pu voir jusqu'à présent, 'Once Upon a Time in America' est celui qui m'a le plus ému. Et dieu sait s'il m'en faut pour être ému.
Robert De Niro aka 'Noodles' est magnifique de bout en bout, James Woods aka 'Max' est lui aussi étincelant, et que dire de Elizabeth McGovern aka 'Deborah' en amour éternel de Noodles.
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*SPOILER*
Le film commence par une scène violente. Une femme est assassinée mais l'on ne sait pas qui elle est. On le comprendra bien plus tard. Car tout le reste sera déconstruit un peu à la manière de Pulp Fiction; à savoir par des flashbacks et des pièces de puzzle remises bout-à-bout jusqu'au dénouement final.
*SPOILER*
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Sergio Leone signe là (encore une fois) un chef-d’œuvre bâti sur l'amitié, l'amour, le sexe, l'avidité, la trahison, la perte d'êtres chers, les relations brisées, les actes manqués mais également la montée du crime dans la société américaine. Traité sous fond historique de la Grande Prohibition des années 20, des liens d'amitié vont vite se tisser entre Noodles et Max dans le quartier juif de New York. Ces liens vont aller jusqu'à une trahison fatale; celle du dilemme de voir son ami en prison plutôt que mort.
Le film n'est basé que sur les flashbacks, de surcroît dans des ordres anti-chronologiques, ce qui rend la trame encore plus complexe. On est dans la tête de Noodles (De Niro) tout au long du film. C'est à travers lui qu'on suit pas à pas l'évolution des personnages et de leur(s) histoire(s) durant ces 40 années, jusqu'à 1968 où il revient à New York après avoir reçu une lettre l'y intimant pour une raison "curieuse" comme il le dit lui-même. Débarqué chez Fat Moe (un de ces amis d'enfance du quartier juif), il s'y installe quelques jours. Ainsi pendant les 3h50 du film, l'on ne le voit qu'à de rares instants en 1968 à son retour à New York. Noodles est désormais vieux, l’œil empreint de nostalgie, de tristesse et de remords.

La fin du film revient sur 1933, un moment du film où l'on voit Noodles allongé, drogué à l'opium. Souriant.

Avis: magnifique !
lehibououzbek
10
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le 19 janv. 2014

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lehibououzbek

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