So time to die
On vous épargnera le préambule consistant à deviser sur l’éternel recyclage de l’industrie hollywoodienne : ce serait, à l’échelle de la critique, pratiquer en abyme ce qu’on est censé fustiger. Le...
le 28 juin 2023
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7
Il est de retour.
La tête dans le sac, pour nous jouer un mauvais tour.
Comme à l'habitude l'apparition à l'écran de Ford aka Indiana Jones, s'accompagne souvent d'une scène qui se veut à la fois drôle et narquoise. Notre archéologue, souvent prit au piège par des vilains méchants aux accents divers et variés, nous apparait dans une superbe de scène de contre-plongée. Sauf que là - Oh surprise - Harrison Ford, cobaye des expériences de Spielberg et Mangold, nous apparait rajeunit par intelligence artificielle. Le ton est donné.
Au lieu de s'amuser du temps qui passe, d'accepter l'évolution du personnage, de donner un ton et un souffle différent, Mangold si refuse catégoriquement, et nous sert du cinéma réchauffé au micro-onde, mais un micro-onde de luxe. Celle qui commence par un grand D.
Alors ça va...
Enfin, pas pour ceux qui, comme moi, on aimé Indiana Jones. Il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent, les scènes d'action sont longues et desordonnées, trop nombreuses et éprouvantes visuellement.
Les acteurs se montrent sous un mauvais jour, Mads Mikkelsen est incipide en grand méchant. Le personnage féminin joué par Phoebe Waller-Bridges est loupé, ce qui était un point fort des premiers films. Dommage. L'apparition de Banderas en pêcheur usé sent le vieux poisson jusque mon canapé. Et le pauvre Harrison Ford est au bord du précipice, Mangold l'y pousse avec grand soin...
L'humour, qui était le sel de cette saga d'aventure, n'a pas non plus réussi à me tirer autre chose qu'un sourire nostalgique. Marmonant mes souvenirs d'Inde et d'Arches perdu.
Pour finir, il est clair qu'on veut faire d'Indiana Jones, un super-héros moderne.
Lui l'homme d'aventure, aux aspects parfois critiquable d'anti-héros, le chanceux invétéré à la Tintin, ce roublard fuyant la réalité commune et moderne d'un monde qui ne lui convient pas. Ce prof qui disait "qu'il fallait sortir de bibliothèques".
Nous aurions préféré qu'il vieillisse, simplement, ni en bien ni en mal, mais qu'il reste un peu de qui il a été.
Créée
le 7 janv. 2024
Critique lue 12 fois
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L'homme est un singe, le cinéma ne se fait pas en passant.HPG tente et retente. Il y avait pourtant un souffle presque poétique dans le titre. Malheureusement la poésie s'arrête à la premiere scène...
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