Dans "Inferno", le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…


7 ans après ANGES ET DEMONS, Ron Howard revient en 2016 pour conclure la trilogie avec Robert Langdon : INFERNO. Ce troisième volet est un divertissement de facture correcte, mais est très inégale et c'est le moins bon de la trilogie et un des moins bons films de Ron Howard que j'ai vu (bien qu'on atteint pas la médiocrité comme avec LE GRINCH).
On est face à un scénario course contre la montre où Langdon doit empêcher une épidémie mortelle en s'associant aux références de l'enfer de Dante. Le tout à un rythme tambour battant où on ne s'ennui pas, mais c'est également ce qui fait défaut à l'œuvre car le tout n'a pas vraiment le temps de se poser. Après le jeu de piste est plutôt sympa avec un Langdon ayant une amnésie et qui doit retrouver la mémoire pour stopper l'épidémie. Avec cette piste scénaristique, sa sous-entend que le reste regorge de retournement avec la mémoire que Langdon retrouve progressivement. Mais on n'est pas toujours pris par le rythme et la deuxième partie est beaucoup plus quelconque.
L'intensité est peu présente, et l'histoire est beaucoup moins maitrisé que ANGES ET DEMONS, voir même DA VINCI CODE qui était plus prenant malgré ses défauts.
Le divertissement est correcte avec des scènes de courses poursuite où les héros doivent échapper les assaillants, ainsi qu'un climax correct mais peu transcendantale dans la citerne d'Istanbul.
L'un des plus gros points fort du film, c'est le casting qui arrive à redonner de l'âme au film. Tom Hanks est toujours bon dans le rôle de Robert Langdon et arrive à porter le film, bien que je le trouve moins bons que dans les opus précédents. La belle Felicity Jones est assez correcte dans le rôle du docteur Sienna Brooks, un personnage correct bien que pas à la hauteur d'Audrey Tautou dans DA VINCI CODE.


Et le retournement est assez réussi où on apprend que c'est elle qui complote (en plus d'être l'amant de Zobrist) pour libérer le virus. Même si le plan est très cliché à savoir détruire le monde pour le "sauver"


Le reste du casting est assez bon aussi, notamment Omar Sy qui continu à se forger un nom à Hollywood et qui est dans un rôle de contre emploi où il ne se contente pas de refaire du Omar Sy dans le rôle de l'inspecteur qui peut se montrer impitoyable.
La réalisation de Ron Howard est largement en dessous des opus précédents. Le tout est très basique, y compris dans le montage, rien n'est vraiment captivant et il n'y a pas de plans marquants mettant en valeur les lieux et leur atmosphères (comme il le faisait très bien avec Rome dans l'opus précédent). Seul les passages de vision avec les enfers arrivent à être plutôt réussis visuellement.
Et la musique de Hans Zimmer ne m'a absolument pas marquée.
Un troisième volet en demi-teinte, qui reste passable, mais qui n'atteint pas le niveau des deux premiers.

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le 21 déc. 2020

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