Escroquerie historique
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Dans Le musée de l’innocence, Ohran Pamuk, Prix Nobel de littérature en 2006, raconte l’histoire, à Istanbul dans les années 1970, d’un grand amour gâché. Incapable de renoncer à la respectabilité d’un mariage convenu, le héros laisse s’échapper la seule véritable femme qu’il aime, à laquelle il continue toutefois de vouer une passion fétichiste, collectionnant tous les objets qu’elle a touchés ou approchés. Parallèlement au roman, Pamuk a créé un vrai Musée de l'innocence, dans lequel il expose les mêmes souvenirs du quotidien qui fondent l’obsession de son personnage...
Insolite en soi, ce projet artistique, qui brouille les frontières entre fiction et réalité, prend une dimension supplémentaire grâce à Grant Gee qui lui rajoute une strate de mystère et de poésie. Enchaînant travellings et surimpressions, le cinéaste anglais emmène ainsi le spectateur dans une fantasmagorique déambulation nocturne à travers les vieux quartiers d’Istanbul et les objets du musée imaginaire de Pamuk. Un film-essai fascinant et une troublante réflexion sur la mémoire et la fuite du temps.
Créée
le 3 août 2021
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