Les cavaliers justiciers refont surface, épaulés par un trio de suiveurs braqueurs. Leur victime désignée : Veronika Vanderberg, qui écoule ses diamants auprès de la pègre internationale.
Le charme peine à opérer, malgré cette génération Z élevée aux escape games. La confrontation moqueuse entre quadras et jeunesse d’aujourd’hui aurait pu divertir, mais leurs tours de passe-passe restent toujours les mêmes : voler les méchants riches – pauvre Rosamund Pike et son accent sud-africain – dans un show grandiloquent qui sent le réchauffé.
Le voyage et ses décors clinquants – Anvers, Abu Dhabi – tiennent davantage du catalogue touristique. Certes, quelques idées visuelles émergent dans un vieux château provençal, où la police française ridiculisée s’égare dans une galerie des glaces, une salle inversée ou des escaliers à la Escher, mais le rendu n’est jamais à la hauteur de ces bonnes intentions. Sans suspense, le spectacle ennuyeux n’a rien de magique. Ce n’est qu’une terne illusion.
(5/10)
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