Autant Iron Man était une bonne surprise, autant ici c'est plutôt la douche froide. Et ce n'est pas seulement du à un ennemi russe.
Humour...
On ne saurait dire la véritable raison de ce semi-fiasco mais à vrai dire, c'est un ensemble de détails qui bout à bout plombe le film. Là où Downey Jr. donnait une dynamique à l'aîné, son personnage le déséquilibre ici en alourdissant le rythme de scènes m'as-tu-vu lourdingues puant l'argent et le dialoguiste en fin de course. Sans compter le fameux besoin de reconnaissance paternelle sorti de nulle part.
Ensuite, les nouveaux protagonistes s'ajoutent une à une au puzzle sans véritablement avoir de place, ni de charisme. Sam Rockwell est mauvais et insupportable de cabotinerie, Scarlett Johansson est bien moulée mais aussi transparente que dans Le Prestige et quant à Mickey Rourke et Samuel Jackson, ils sont là mais n'impriment pas la pellicule.
Alors après tout, pourquoi une note si positive ? Parce que malgré tout, les rares scènes d'action présentes ont le mérite de faire le boulot, hormis le final. Et puis parce que la mise en scène de Jon Favreau n'est pas si dégueulasse, même si le bougre a joué le mégalo en se donnant un des rôles secondaires. Enfin, on citera une B.O cool qui évitera les écueils habituels lorsqu'il s'agit de rock dans les blockbusters, c'est-à-dire Evanescence et Linkin Park.
Cet Iron Man 2 coupe l'herbe sous le pied d'une franchise bien lancée à cause d'une histoire malmenée uui ne sait pas où donner la tête et qui mise tout sur son personnage principal, au risque de nous en dégoûter... La suite à intérêt à rectifier le tir.