irréversible, adjectif: Qui ne peut se produire que dans un seul sens, sans pouvoir être arrêté ni renversé.

Ce titre est particulièrement incongru. Car contrairement à la définition du mot, l' « originalité »  d'Irréversible, inspiré selon toute vraisemblance par les films de Christopher Nolan, est de pouvoir être vu dans les deux sens, dans l'ordre antéchronologique qui est celui du film initial, ou dans l'ordre chronologique qui est celui de l'autre version, Irréversible – inversion intégrale, qui est sortie pour se faire un paquet de monnaie en plus.

Petit résumé d'Irréversible en quelques mots.

G comme Génial : Un type qui filme dans une chambre les pieds attachés au plafond en faisant tournoyer sa caméra dans tous les sens ne peut être qu'un génie, constatation faite après un rapide sondage personnel. « Le but du cinéaste est de donner « la gerbe » avec ces images plaquées sur de la musique techno et des infrasons: c'est réussi et c'est pour cela que ce film est TECHNIQUEMENT une réussite totale. » (lu sur SC)

L comme Livre : Monica Bellucci lit Le Temps et le rêve (An Experiment with Time). Selon JW Dunne son auteur, des fragments de l'avenir peuvent apparaître dans des rêves pré-cognitifs. Il n'y a bien sûr aucune preuve scientifique de la précognition des rêves, c'est juste un attrape-couillon de plus. Note de la production : « C'est simplement l'alibi littéraire pour éviter que le film ne soit classé X. » Seulement à classer W+ donc.

O comme Obscénité : Le film commence par un type à poil dans la boîte gay et continue par la scène où on voit Dupontel en train de massacrer pendant 2 minutes le visage d'un type qui n'était pour rien dans le viol, ce qui est visuellement très éprouvant d'autant plus que les effets spéciaux sont bluffants de réalisme. « Mais pas plus éprouvant que certaines scènes d'Orange Mécanique du grand Kubrick  », proclament certains cinéphiles. Si, beaucoup plus éprouvant.

Q comme cul : La scène du viol de Monica Bellucci dans le souterrain est filmée avec une complaisance qui dure longtemps et c'est le climax du film. Trash, sordide, l'horreur à l'état brut et assumée sans complexe pour courtiser et exciter le côté voyeur du spectateur.

En résumé : G.L.O.Q. = GLAUQUE !!! N'ALLEZ PAS VOIR CE FILM si vous souffrez d'une maladie qui a pour nom la sensibilité !!!

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le 29 mars 2023

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Zolo31

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