Après un visionnage qui m’avait marqué plus tôt dans l’année, bien que vu sur télévision, ce visionnage en salles, dans un montage inversé (proposant donc le film à l’endroit), aura été une expérience, rétroactivement, indispensable.
Le film prend tout son sens dans ce sens (mais pour une seconde fois). Il est nécessaire de connaître le film pour se rendre compte du coup au ventre qu’est ce montage-ci.
Un rêve et un espoir pur Alex devient la certitude d’un cauchemar à venir ; un Pierre anecdotique devient finalement le personnage le plus déchirant qui soit, et un Marcus dévasté devient, finalement, assez secondaire, voire agaçant.
Au final, il semble n’être qu’une parenthèse. C’est comme si le couple Alex-Pierre devenaient le cœur de l’histoire, ici.
Mais tout prend une tournure plus tragique : Alex, enceinte, des rêves pleins la tête va voir sa vie bousculée par cet événement inévitable, qu’il a été douloureux de revisiter, plus encore que la première fois.
Mon second Noé après Love que j’avais déjà adoré.
[Notes à chaud après visionnage, qui fait beaucoup écho à la critique de the pale man, que je recommande]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 29 sept. 2020
Critique lue 195 fois
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