Le paradoxe de la violence (pas si) gratuite
Le dernier polar du réalisateur du 2 soeurs, Bittersweet life et le bon la brute et le cinglé...
Le film n'est pas d'une grande originalité scénaristiques, est un peu redondant, et manque un peu de rythme. Aussi, le côté violence gratuite m'a dérangé,comme beaucoup je crois. Mais, paradoxalement, je le trouve en même temps très intéressant justement pour cette gratuité : compte tenu de son positionnement face à la grand majorité (totalité?) des films de serial killer où l'acte n'est jamais montré aussi crument, comme s'ils tentaient de se dédouaner d'une certaine cruauté pourtant bien réelle. Ici, au contraire, rien n'est suggéré, ni omis, c'est pas du "easy looking" ou du serial killer pop corn, non c'est cru, c'est rude, c'est violent. Et finalement, ça change...