En avril 1945, l'Armée rouge avance vers Berlin. Le jeune lieutenant Gregor Hecker, qui vit en Russie et fait office d'interprète, n'a plus revu son pays natal depuis son enfance. J'avais 19 ans fut l'un des rares films est-allemands à connaître une carrière internationale, bien au-delà du bloc communiste. C'est un film de guerre un peu particulier, d'une part parce que le conflit touche à sa fin, et d'autre part parce qu'il s'agit ici de l'arrière de l'armée soviétique, chargée de pacifier les contrées traversées. Le film ressort du genre propagandiste, mais sans excès, marqué cependant par une vision de l'Armée rouge pour le moins idyllique. Il y a un mélange de tonalités qui en fait un long-métrage à part, qui ne s'attache peut-être pas suffisamment à son héros, étranger dans son propre pays. Wolf n'a pas l'étoffe d'un Maetzig ou d'un Staudte dans ce cinéma est-allemand dans lequel il reste beaucoup de films à découvrir.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 12 mai 2020

Critique lue 167 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 167 fois

D'autres avis sur J'avais dix-neuf ans

J'avais dix-neuf ans
Cinephile-doux
5

Etranger en son propre pays

En avril 1945, l'Armée rouge avance vers Berlin. Le jeune lieutenant Gregor Hecker, qui vit en Russie et fait office d'interprète, n'a plus revu son pays natal depuis son enfance. J'avais 19 ans fut...

le 12 mai 2020

Du même critique

Anatomie d'une chute
Cinephile-doux
6

Procès d'intentions

Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...

le 28 mai 2023

91 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

83 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

76 j'aime

17