J'ai eu l'occasion de vivre quelques années en Calédonie et un fait marquant là bas est que tout ce que tu trouves s'appelle Numero 1 ou Number one. Pour définir la situation, c'est le bout du monde, c'est complètement paumé et comme le tissu économique est négligeable, tout le monde pompe les enseignes connues dans notre occident, détourne allègrement le logo ou le nom et y accole son prems pour préciser qu'il est le premier à agir sur le marché en question, même s'il y en a dix huit qui font pareil.
Alors, si on se met à la place d'un kanak ou calédonien né la bas, s'il vient en France et voit les cornes d'un Buffalo Grill, il va se dire "Oh tiens! Il copie notre Monsieur Boeuf local", d'une autre manière, si Didier et Gérard ouvre une boutique, il afficheront allègrement le logo Dolce & Gabbana
Pour ma part, j'ai toujours connu les James Bond officiels, le gunbarrel, la musique et en même temps celui ci.
Si d'une certaine manière, le parallèle entre la copie banalisée du Caillou et cette production contre-facturée est évidente, celui ci restera toujours dans mon cœur comme le numéro 1.
D'ailleurs, en parlant de numéro 1, la présentation de SPECTRE est la meilleure déjà vue et numéro 12 fût sûrement une des premières à stimuler mon émoi.
Avec un peu de recul, seule la fin, qui commence avec la croisière, baisse d'un ton mais je reste toujours ébloui par la perfection de la première heure et demi, en particulier, cette scène d'amour qui commence dans un bateau et plonge directement dans les grands fonds avant quelques péripéties qui mèneront James au bout de l'hameçon d'une belle pêcheuse déjà aperçue tantôt.
Pour certains, James Bond, c'est 007
Pour moi, James Bond, c'est top moumoute