le 25 janv. 2015
Fantôme et introspection
Bonne intention que ce "Jamie Marks is Dead". Carter Smith prend le temps de la narration, pose calmement l'histoire et laisse la part belle aux acteurs ainsi qu'à une esthétique sobre pour planter...
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L'adolescence, cette période d'éternité suspendue à un fil, qui vrille parfois vers le désespoir et la solitude insondables. Ce sentiment d'être seul et incompris, ce besoin absolu de trouver cette personne qui saura nous comprendre et nous aimer, et qui en retour acceptera cet amour maladroit ; parfois il parait plus facile d'aimer un fantôme que de vivre un amour solaire et fugace, plus facile de vivre en suspens que dans le malstrom des corps et des fêtes. Jamie et Adam se sont ratés de peu, le souffre douleur préféré des sportifs du lycée a préféré mourir plutôt que de vivre si mal ; Adam, jeune homme sportif et supportant tant bien que mal une vie de famille disloquée, ne s'en remet pas de cette mort, qu'il trouve injuste. Convoquant bien malgré lui le fantôme de Jamie, une histoire d'amour va se nouer. Apprentissage du renoncement, de l'amour, et du deuil, c'est un très beau film d'une lenteur hivernale et d'une tendresse pudique.
Créée
le 14 oct. 2020
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le 25 janv. 2015
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