Gosses de Kobe
Connaissez-vous Shinji Sōmai ? Non ? Rassurez-nous, vous n’êtes pas les seuls ! Passé sous les radars des cinéphiles français durant les années 80-90, et décédé en 2001, il s’agit pourtant...
Par
le 10 juin 2025
8 j'aime
Une forme largement empruntée aux animes : un rythme de séquence rapide, des angles de caméra recherchés, des costumes travaillés qui répondent à une logique de carte postale ou d’images d’Épinal, une musique directive et un style général très expressif, très classique.
Cela a son efficacité, mais cela a aussi au début ses limites. Quand on a des cinéastes ainsi tout dévoué à la forme, le jeu d’acteurs laisse parfois à désirer. Les êtres humains ne suivent pas la même logique que les formes inanimées… : il ne suffit pas de les placer ici ou là pour avoir fait le travail. Résultat : les trois gosses agacent rapidement à crier leur texte comme d’autres le font en classe quand ils ont appris leur leçon ou comme les personnages d’animes. Aucune nuance, aucune logique à porter ainsi la voix dans des situations où les garçons doivent se cacher, aucune justesse dans les comportements. Ça jacasse jusqu’à donner mal à la tête.
Et puis, la présence de Rintaro Mikuni apporte plus de sérénité et un contrepoint bienvenu…
Le commentaire complet ✮✮✰✰✰ à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Créée
le 15 juil. 2025
Critique lue 12 fois
Connaissez-vous Shinji Sōmai ? Non ? Rassurez-nous, vous n’êtes pas les seuls ! Passé sous les radars des cinéphiles français durant les années 80-90, et décédé en 2001, il s’agit pourtant...
Par
le 10 juin 2025
8 j'aime
Jardin d'été est sorti en 1994. Au Japon. En 2025 en France. Trente et un an, ce doit être le temps qu’il faut à un papillon pour venir du Japon en France… Et, comme les papillons du film, il est...
Par
le 8 juin 2025
8 j'aime
3
Très beau film, dont on se demande pourquoi il est resté si longtemps inédit en salles chez nous. C'est un film raconté (on a de temps en temps la voix off d'un des trois gamins, commentant le film-...
le 6 juin 2025
4 j'aime
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Jeunes Filles en uniforme à Hanging Rock. Quand on n'a pas de talent, on laisse au spectateur le soin d'en avoir via ses interprétations.Tellement grossier, jouant sur des clichés, ça a vite fini par...
le 23 oct. 2023
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime