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Conte d’été
Jardin d'été est sorti en 1994. Au Japon. En 2025 en France. Trente et un an, ce doit être le temps qu’il faut à un papillon pour venir du Japon en France… Et, comme les papillons du film, il est...
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SensCritique>Films>Comédie dramatique>Jardin d'été (The Friends)>Critiques>Avis de Thai-BinhPhan-Van
Analyse de Jardin d’été – poésie, enfance et méditation sur la vie et la mort
Jardin d’été explore la mort et la précarité de la vie avec une sensibilité contemplative et poétique. À travers les yeux des enfants, le film montre une forme d’innocence confrontée à la finitude : ces enfants observent et essaient de comprendre la vie d’un vieillard dont la mort est imminente, tout en portant eux-mêmes des préoccupations très humaines, liées à leurs familles ou à leurs conditions.
Le film réussit à rendre ces préoccupations universelles accessibles à travers un style visuel unique : fondu sur la terre, placement des personnages dans la nature, montage contemplatif, qui ancre la vie et la mort dans un cycle naturel et doux, loin de l’angoisse ou du fatalisme. Cette approche reflète un certain esthétique japonaise, où la vie et la mort sont liées à la terre, à l’environnement et à la société, offrant une réflexion sociale et collective sur la mortalité, la transmission et la place de l’individu dans le monde.
La beauté du film réside dans cette capacité à montrer la mort comme un élément de la vie, une expérience contemplative que chaque spectateur peut ressentir et comprendre, plutôt que comme un drame inévitable.
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le 5 oct. 2025
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