Je veux manger ton pancréas n’est pas qu’un titre étrange qui attire la curiosité. Derrière cette formule intrigante se cache une œuvre touchante sur la fragilité de l’existence et la rencontre improbable entre deux adolescents que tout oppose.
L’animation, sans être révolutionnaire, soutient parfaitement le récit : couleurs douces, mise en scène subtile et une bande sonore qui accompagne avec délicatesse l’émotion grandissante. Ce n’est pas tant l’originalité de l’intrigue qui marque, mais la manière dont le film célèbre la vie à travers l’ombre de la disparition..
Certains reprocheront peut-être une certaine prévisibilité et un pathos assumé, mais c’est justement dans cette franchise émotionnelle que réside la force du film. On ressort bouleversé, non pas parce qu’on ne s’y attendait pas, mais parce que la simplicité du message résonne en nous : chaque instant, aussi banal soit-il, mérite d’être vécu pleinement.
Un film qui, malgré la gravité de son sujet, laisse une impression de chaleur et un doux goût d’éphémère.