Bien entendu, ce Borzage en technicolor ne surpasse pas ses mélodrames en noir et blanc. Mais ce film reste fidèle aux thèmes chers au réalisateur qui a toujours placé l'amour sur un piédestal. L'héroïne, entre son pygmalion égocentrique et son amoureux d'enfance, peut-être un peu fade, fera le bon choix. Amour toujours que celui de la musique qui est au centre du film, avec de longues scènes de concert, certaines sublimes comme un dialogue amoureux, pendant le concerto N°2 de Rachmaninov. La Borzage's touch est toujours présente dès lors qu'il s'agit d'évoquer les élans du coeur.

Cinephile-doux
8
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le 28 août 2019

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Cinéphile doux

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