Le film est d’une beauté inouïe. Pas facile pourtant d’adapter au cinéma ce personnage mythique de Jean Valjean, homme clé d’une immense puissance et caractère essentiel de l’oeuvre magistrale et célébrissime de Victor Hugo. Éric Besnard le réalisateur réalise une prouesse absolument magnifique, la fidélité au roman est remarquable, le choix des acteurs sublime, les dialogues remarquablement bien choisis (et cela n’a pas dû être facile, tant la richesse du texte de Victor Hugo est phénoménale), et tout cet ensemble est enveloppé d’une photographie d’une beauté époustouflante.
Gregory Gadebois véhicule admirablement bien la détresse et la puissance de son personnage et Bernard Campan est absolument admirable , magnifique dans ce très beau rôle de plus bel évêque de la littérature mondiale : Monseigneur Bienvenu.
Alors maintenant je reste pantois devant les critiques minables et absolument assassines de Catherine Balle pour Le Parisien ou de Benjamin Puech pour Le Figaro ou de Fabrice Leclerc pour Paris-Match : ceux là, il faut vraiment qu’ils changent de métier, ils doivent voir trop de films tous les jours et en perdent toute espèce de discernement et de jugement avisé. À moins qu’ils n’aient pas lu le bouquin, ce serait le pompon!!! J’ai envie de leur citer ce passage vers la page 100 du premier tome des Miserables « Ils confondent avec les constellations de l'abîme les étoiles que font dans la vase molle du bourbier les pattes des canards » !