fin des temps ; nihilisme absolu ; drones en meute ; paranoïa secrète ; homoérotisme sous-tendu, quand les masques tombent et qu'il ne reste que l'amour.
l'amour kalashnikov et l'histoire qui s'écrit d'elle même "everybody wanted to come and look at the monster" donc reprendre les armes et ce qui a été volé, se goinfrer de violence, en ultraviolence mode dans une banlieue pavillonnaire du sud de la France, on dira que c'était le théâtre de la masculinité sur un fil, tout le temps sur le point de se briser, un grand vide korinien sous un soleil de plomb et des enfants de huit ans qui mangent leurs céréales au petit déjeuner dans les corps d'agents commando des forces spéciales.
mais au pire, autant anéantir le peu qu'il reste, le non-filmé et le hors-champ dans une ultime scène de groupe, une ultime barricade, une petite mort car le rêve ne sera jamais assez suffisant. peut être que si en fait, le rêve est la seule chose suffisante et le point ultime des choses ; en attendant, autant faire des trucs pour passer le temps, le temps est juste une course vers la mort et le sang continuera de couler après même, il fera des racines et des embranchements.
j'aime kevin et julien, et lucas et mikaël et plus leur violence que leur fragilité au final, et je vois leurs cicatrices comme des symphonies de lumières, écho de cet arbre illuminé, où la vie peut renaitre.
je retourne écouter yung lean, je prendrais les armes plus tard.